Paris Print Fair

23 – 26 mars 2023

Réfectoire du couvent des Cordeliers
Paris | FRANCE

Paris Print Fair
5 artistes / Points de vue de graveurs

Vernissage sur invitation le mercredi 22 mars de 16h à 21h.

Artistes :
Caroline Bouyer – paysages urbains
Atsuko Ishii – personal reality show
Tony Soulié – La Citta et plus
Deux découvertes :
Chloé Bocquet
Anaïs Charras

 

Exposition

Présentation

La Galerie Nathalie Béreau est heureuse de participer à nouveau à la PPF !
La Paris Print Fair révèlera aux visiteurs amateurs et collectionneurs une sélection par des galeries professionnelles de gravures anciennes, modernes et d’artistes contemporains.
Pour cette seconde édition la galerie fait un focus sur 5 artistes

Anaïs Charras, Dernier tour de clef

Pointe sèche et burin sur cuivre, chine collé, chine collé ( Kizuki) sur Incisioni 310 gr, 2022 . Édition de 30. Papier : 50 x 60 cm  / Plaque : 30 x 40 cm

Caroline Bouyer, Les Frigos, Paris XIII,

Carborundum et pointe sèche, 56 x 76 cm, N°3/30

Atsuko Ishii, Countless, fearless beauties

eau-forte imprimée en couleurs sur papier, 2022, n°3/31, 24×32 cm

Chloé Bocquet Vis-à-vis série 2, n°14

, 2020, monotype, 28×19 cm, édition de 1 ex.

Tony Soulié, New York 2022

Lithographie rehaussée 110×70 cm 75 ex.

Atsuko Ishii à travers son Personal reality show. Travaillant ensemble depuis 2004, la galerie est fière de cette collaboration riche de découvertes constantes. L’artiste par son style singulier même si emprunt de sa culture japonaise, a mis en place depuis le début un journal de bord de ses rêveries, fantasmes et regards sur le monde. Son humour décalé, sa ligne claire, ses couleurs comme patinées, son souci du détail, ses personnages reconnaissables créent un univers très personnel et qui renvoient à celles et ceux qui regardent ses gravures à l’eau-forte une vision miroir de notre présent. Ses compositions ont évolué, devenant encore plus fouillées, riches, développant des paysages oniriques encore plus fous. Télescopage joyeux emprunt d’une fausse naïveté.

Caroline Bouyer et ses paysages de la ville, ensembles initiés depuis 2012 dans diverses poches urbaines que sont les chantiers autour de la Grande Bibliothèque à Paris XIIIe, puis la zone portuaire et industrielle de Dunkerque ou bien plus récemment le périphérique parisien et ses 38 portes.
L’artiste choisit des lieux qui au premier abord n’apparaissent pas particulièrement attractifs : chantiers, rocades routières, industrie lourde. Pas son regard, son sens de l’observation, sa curiosité, sa maîtrise de techniques comme le carborundum ou la pointe sèche, elle capte une énergie, un moment donné en transformation, une activité miroirs de notre temps, de notre société.
Ses noirs profonds et veloutés ou bien ses griffures colorées donnent ainsi aux bâtiments une âme, celle, de ceux qui les vivent.

Chloé Bocquet et ses Architectures végétales, Vis-à-vis et autre Maisonnées. « Chloé Bocquet est une artiste-graveuse-architecte de papier, qui aime construire des maisons et des immeubles dans lesquels on n’habite pas – ou alors seulement en rêve. Quand elle promène son œil et le miroir de l’art sur les chemins du monde, elle s’arrête sur les saillances, les faîtes et les charpentes, les avants et arrière-corps des bâtiments, les arêtes et les pans des façades qui se complètent et se répondent, faisant naître une nouvelle bâtisse du réseau de lignes ainsi créé. Chloé Bocquet s’arrête sur ce que l’on ne regarde que de loin, à la volée, en passant. Une porte, une fenêtre, un chemin, ou bien un intérieur auquel le corps s’est trop habitué, pour jeter sur les motifs qui l’abritent un œil neuf. D’un coup de crayon elle les prélève, les réveille et les révèle. » Horya Makhlouf, critique d’art, autrice, historienne de l’art et co- fondatrice de Jeunes critiques d’art.

Anaïs Charras avecs ses gravures à la pointe sèche et burin aux titres évocateurs tels qu’Inventaire à deux, Dernier tour de clef ou encore Rivage. « Dessinatrice autodidacte, la découverte de la gravure est pour moi un événement fondateur et libérateur. Je me forme à cette technique exigeante aux côtés de Florence Hinneburg aux Ateliers de la ville de Paris. La grande précision et le processus rigoureux de cette pratique m’offrent alors un nouveau champ d’expression aux multiples possibilités.La transition, le passage et la disparition sont autant de fils conducteurs tissant l’univers de mes travaux. Chaque nouvelle œuvre vient prendre sa place dans une chaîne chronologique, comme les épisodes d’un grand récit. Mes personnages doivent accomplir une série d’épreuves, passer par de nombreux états et connaître mille sensations avant d’être autorisés à passer de l’autre côté. » Anaïs Charras

Tony Soulié, avec un ensemble de lithographies rehaussées dont la série inédite New York (2022) et des gravures sur bois La Citta. Artiste total, voyageur et curieux du monde, connu depuis 1977 pour se peintures-photographies, la gravure reste un medium très présent. Ses couleurs vives claquent pour nous faire découvrir son regard sur la ville, les déserts, mais aussi les attrape-rêves ou les volcans. Une écriture personnelle qui appréhende du point de vue philosophique ses sujets.  L’artiste est présent dans de prestigieuses collections muséales à travers le monde.

Informations pratiques

Visiter la foire

Horaires

Jeudi 23 – vendredi 24 – samedi 25 mars :
11h – 20h
Dimanche 26 mars : 11h – 18h

La Paris Print Fair est organisée par la CSEDT

LIEU

Réfectoire du Couvent des Cordeliers
15 rue de l’Ecole de médecine
75006 Paris