Paris Print Fair 2024

21 – 24 mars 2024

Réfectoire du couvent des Cordeliers
Paris | FRANCE

Paris Print Fair
5 artistes / Points de vue de graveuses

Vernissage sur invitation le mercredi 20 mars de 16h à 21h.

Artistes : œuvres inédites
Valérie Belmokhtar – Mythologie
Chloé Bocquet – Nocturnes et Paysages
Caroline Bouyer – Palimpseste
Anaïs Charras – Tangage et autres nouveautés
Atsuko Ishii – Personal reality show

 

 

Exposition

Présentation

La Galerie Nathalie Béreau est heureuse de participer à nouveau à la PPF !
La Paris Print Fair révèlera aux visiteurs amateurs et collectionneurs une sélection par des galeries professionnelles de gravures anciennes, modernes et d’artistes contemporains.
Pour cette troisième édition la galerie fait un focus sur 5 artistes :

Valérie Belmokhtar

Hyacinthe, 2023
Pointe sèche sur Rhenalon, sur papier Rosaspina Fabriano 220 gr édition de 20, papier 24×30 cm. Numérotée et signée par l’artiste au crayon

Chloé Bocquet

Nocturne 1, 2022, estampe sur bois et linogravure, 1095 x 695 mm, Éditée à 5 exemplaires. Numérotée et signée par l’artiste au crayon

Caroline Bouyer

Série Palimpseste, 2023, Pointe sèche, Carborundum en deux passages – pièce unique 20x30cm. Signée par l’artiste au crayon

Anaïs Charras

Répliques, 2024, Burin sur cuivre, chines collés de fond, chines collés partiels, 3 plaques par tirage sur une feuille : 6 x 40/12 x 40/20 x 40 cm Édition de 15 exemplaires. Numérotée et signée par l’artiste au crayon

Atsuko Ishii

The secrets of an island, 2023, eau-forte imprimée en couleurs, 24×32 cm, 31 ex. Numérotée et signée par l’artiste au crayon

Valérie Belmokhtar et la suite de sa nouvelle série Mythologie, inspirée principalement des Métamorphoses d’Ovide.
Son travail récent, après une longue période d’expérimentations, se recentre aujourd’hui sur les mythes et le rapport au vivant et au corps à travers eux, principalement par le biais de l’estampe et du dessin sur papier. Passant de l’un à l’autre sans arrêt. ” L’aquarelle et la gravure sont des médiums qui m’ont paru particulièrement adaptés pour évoquer l’impermanence, la transformation, la dimension du rêve et la poésie imprégnant ces mythes et métamorphoses. Les gravures pointe sèche en noir et blanc évoquent, elles, plus particulièrement la métamorphose en train d’advenir mais aussi la dimension tragique des mythes, faisant en quelque sorte écho au retour du tragique dans notre époque.” Valérie Belmokhtar
Autrice du livre paru le 20 octobre : ” Au cœur du vivant, les liens entre les artistes et la nature ” (Pyramid Editions)

Chloé Bocquet et une nouvelle série de gravures sur bois Nocturnes et paysage (work in progress).
“Le point de départ de la série Nocturne était de travailler sur des paysages de nuit, des images qui inspirent l’obscurité, l’indécision et l’imprécision de ce que l’on voit ou non lorsque la nuit tombe. Chaque Nocturne est réalisée par superposition et imprimée à la main sur un papier très fin (30 grammes), ce qui donne une texture particulière à l’image. Avec Nocturne 1, j’ai dans un premier temps choisi d’imprimer une plaque de bois vierge, pour avoir la matérialité du bois imprimée sur le papier. Dans un second temps, j’ai ajouté les parties bleues (linogravures), plus figuratives. En termes de composition, j’ai souhaité que cette image soit séparée en deux parties. Au dessus, une imagerie plutôt figurative où l’on identifie  des éléments de paysage. Au dessous une matière abstraite, uniquement composée d’une texture sombre rappelant la terre, l’humus.” Chloé Bocquet

Caroline Bouyer et une nouvelle série, inédite, en cours appelée “Palimpeste”. Un palimpseste est un manuscrit dont on a fait disparaitre l’écriture pour y écrire un autre texte. On parle aussi de ” palimpseste ” pour un objet qui se construit par destruction et reconstruction successives, tout en gardant l’historique des traces anciennes. Gratter le métal, inscrit dans sa matière des creux ouverts ou refermés, des cicatrices, dont les traces imprimées constituent les épreuves, qui assemblées, construisent une narration évolutive ; les états, marquant les étapes du processus de création. Cette série d’images est une mise en abîme, une plongée au cœur d’une pratique d’estampe qui élabore une histoire, un voyage à travers le temps, l’espace de la plaque et la singularité de la gravure.

Anaïs Charras et ses gravures à la pointe sèche et burin avec pour thème de prédilection la notion d’héritage, de transmission et disparition. L’artiste présente au salon une série inédite appelée Tangage I, II et III, également une gravure consitutée de trois planches intitulée “Répliques”. Depuis que l’artiste travaille au burin – outil de lenteur – paradoxalement elle s’appuie sur des effets de mouvement créant vitesse et effacement.
« Dessinatrice autodidacte, la découverte de la gravure est pour moi un événement fondateur et libérateur. Je me forme à cette technique exigeante aux côtés de Florence Hinneburg aux Ateliers de la ville de Paris. La grande précision et le processus rigoureux de cette pratique m’offrent alors un nouveau champ d’expression aux multiples possibilités.La transition, le passage et la disparition sont autant de fils conducteurs tissant l’univers de mes travaux. Chaque nouvelle œuvre vient prendre sa place dans une chaîne chronologique, comme les épisodes d’un grand récit. Mes personnages doivent accomplir une série d’épreuves, passer par de nombreux états et connaître mille sensations avant d’être autorisés à passer de l’autre côté. » Anaïs Charras

Atsuko Ishii à travers son Personal reality show. Travaillant ensemble depuis 2004, la galerie est fière de cette collaboration riche de découvertes constantes. L’artiste par son style singulier même si emprunt de sa culture japonaise, a mis en place depuis le début un journal de bord de ses rêveries, fantasmes et regards sur le monde. Son humour décalé, sa ligne claire, ses couleurs comme patinées, son souci du détail, ses personnages reconnaissables créent un univers très personnel et qui renvoient à celles et ceux qui regardent ses gravures à l’eau-forte une vision miroir de notre présent. Ses compositions ont évolué, devenant encore plus fouillées, riches, développant des paysages oniriques encore plus fous. Télescopage joyeux emprunt d’une fausse naïveté. L’ratiste expose régulièrement en France, Europe et Japon. En 2024 elle expose à Taïwan.

Informations pratiques

Visiter la foire

Horaires

Jeudi 21 – vendredi 22 – samedi 23 mars :
11h – 20h
Dimanche 24 mars : 11h – 18h

La Paris Print Fair est organisée par la CSEDT

LIEU

Réfectoire du Couvent des Cordeliers
15 rue de l’Ecole de médecine
75006 Paris

www.parisprintfair.fr