œuvre

Œuvres récentes

Profiter de l’instant, 2018
80 x 80 cm
acrylique sur toile

Dans le vide, 2019
100 x 100 cm
acrylique sur toile

Voyage intérieur, 2020
100 x 100 cm
acrylique sur toile

La présence, 2019
100 x 100 cm
acrylique sur toile

Derrière le néant il y a de la vie, 2018
60 x 50 cm
acrylique sur toile

Origine perdu, 2020
80 x 80 cm
acrylique sur toile

TEXTE

À propos

1971, Téhéran, IRAN

Vit et travaille en France.
Hedyeh Esfandiary
, artiste peintre Iranienne, née en 1971 à Téhéran, est diplômée de l’université « Faculty of Art and Architecture of Azad University Tehran ». Passionnée très jeune par le dessin et encouragée par sa famille, elle oriente très tôt ses études vers l’art. Lors de son adolescence, les bombardements de la guerre contre l’Irak conjoint à la rencontre des grands poètes persans déclenchent chez elle une envie d’écriture. Puis, pendant sa formation, elle découvre l’architecture, ce sera une source de son inspiration.

Ces deux piliers seront les bases de sa peinture. Très attachée à son père et à son village de vacances Yush dont est originaire le poète Nima Yushij (père de la poésie moderne), elle oppose les habitats traditionnels du nord des plateaux fertiles de l’Iran aux couleurs des régions désertiques, terre du poète Sohrba Sepehri.

Son œuvre artistique se base sur l’idée de l’oubli, l’oubli de notre condition passagère et la perte de notre identité à force de devoir appartenir. « Appartenir » à travers des choix, des cheminements, des rêves, des désirs et des décisions.

Son travail traduit l’attaque du temps sur les traditions, l’identité, l’authenticité et la perte des racines. Symbole du passage entre deux espaces, de l’inconnu qui se cache derrière ; elle représente des portes qui ont marquées son enfance et sont empreintes de souvenirs sur lesquelles elle projette sa sensibilité. Représentant ces portes iraniennes, elle efface ensuite tout détail descriptif pour mettre en valeur une tendance universelle qui s’appuie sur le fait que dans notre monde nous gommons désormais la présence de l’histoire, de l’identité et de nos racines.

Sa première exposition s’est tenue à la Galerie Barg à Téhéran, en 1993 nommée « enhedam esalat » (Anéantissement de l’authenticité) et en 1995 à la Galerie Hafte Samar.

Elle contribue également, jusqu’en 2001, chaque année à l’exposition féminine « Manifestation of feeling » qui est organisé par le Musée d’art contemporain de Téhéran au Centre culturel Niavaran.
Elle expose également à Genève, en 2001.
La dernière présentation de ses tableaux a eu lieu en 2016 à Paris, au Centre culturel Jour et Nuit Culture Exposition.

Installée en France, l’artiste n’en oublie pas moins ses origines, sa culture, son travail en tant que peintre.

Nathalie Béreau, 2020

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De la même artiste

Peintures sur toile 2001-2017. Voir disponibilité des œuvres à la vente